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LES 24H DU MANS MOTO 2010
La belle histoire commence la semaine avant les 24h du Mans, j’étais sur le circuit Carole pour la coupe de France promosport, quand le team manager du Sarthe racing team me propose un guidon en pilote remplacent sur une Ducati 1198 s, je rejoins le groupe au Mans le dimanche soir et c’est partie on y est.
LUNDI c’est la découverte du team, de la moto, des autres pilotes dont 2 que je connaissais déjà , toute l’installation de l’infrastructure et je découvre la belle Ducati. Il me tarde de rouler avec dès le mardi matin.
MARDI: ça y est je prend mes marques dans le team, je fais mes premiers tours de roue avec beaucoup d’appréhension, au niveau du comportement, du chassis, etc… puis au final des quelques tours que je fais entre le matin et l’après midi, je me régale. Bon, c’est une moto qui n’est pas facile à comprendre, ça tourne pas trop vite en régime, le chassis par contre c’est une merveille. Les chronos sont pas mal pour les quelques tours que j’ai fait. Mais bon même en étant plus rapide que certains pilotes du team, c’était quasiment impossible que je bascule en titulaire, le team manager veut conserver le noyau de base.
MERCREDI: l’heure est à l’administratif pour cette journée, puis je fais une rencontre avec le team manager du TEAM FLEMBBO, qui cherche un 3ème pilote, pour piloter une R1 2010 EWC,je lui fais part de mon intérêt, et après une autre rencontre en fin de journée avec le responsable des pilotes du team, c’est ok, je suis pris. Que du bonheur, j’intègre l’équipe, moto, pilote dont 1 que je connaissais déjà .
JEUDI matin : c’est partie, il nous reste qu’une séance d’essaie libre pour me mettre dans le bain et découvrir la moto, une Yamaha R1 et la qualif est déjà l’après midi, ça va être tendu. Je prends le guidon et la moto est impossible à conduire, elle pompe de partout ,on essaie des choses pour valider (la démul, les réglages, il a fallu couper les cales pied, relever le sélecteur car ça frottait, je suis même allé jusqu'à frotter le carter gauche, car le moteur est particulier au niveau de l’accélération, c’est pas les même repère que la Suz, donc j’essaie de bosser les virages pour compenser. Les mécanos bossent d’arrache pied, on décide même d’essayer le mulet pour la première séance qualif avec le chassis de l’autre moto ça va être tendu pour la qualif.
JEUDI après-midi : c’est l’heure des qualif : on va essayer de faire ce qu’on peut et on décide de ne pas prendre de risque, il faut juste qualifier la moto sans prendre de risque, en plus on assied des réglages pendant la qualif, ça se passe pas trop mal, je pars même avec des balles usées, mais après on a eu des soucis de chauffe moteur etc….
JEUDI soir : essaie de nuit : on a une séance de nuit, c’est super sympa, on décide d’en profiter pour essayer des réglages et les valider, on voit pas grand-chose, mais ça suffis.
Vendredi : séance qualif : ça se passe pas trop mal, on n’améliore pas, mais bon ça suffis pour passer la qualif, c’est limite quand même. On partira 54ème sur 55. Mais bon comme nous disait le boss, tout se fera dimanche à 15h.
VENDREDI soir : visite des stands, le public rentre sur le pit line, on sort les motos, des tables pour les posters etc…un truc de fou en plus j’ai croiser des pots qui était venu là bas, on signe des autographes, j’ai même donné ma casquette à un petit jeune, plein de truc rigolo entre signer sur des Tshirt ou même sur la peau etc…belle instant magique d’échange humain.
SAMEDI matin : warm up : on reprend la mĂŞme et on recommence, on commence Ă bien se trouver sur la meule coter chassis.
LE DEPART : vers 13h on part faire la photo de groupe avec tous les pilotes, super sympa, ensuite la procédure de départ va être bientôt engagée, puis vient les dernières minutes avant le départ, le silence commence à se faire sentir dans les tribunes, partout, la tension monte, puis vient le départ et là tous les gradins hurlent et c’est partie, le premier tour est assez calme, ça y est on est partie pour 24h. Je vais prendre mon relais dans 2 heures, par là , ça me tarde. Tout se passe bien, on déroule les tours sans problèmes à part au premier ravitaillement il y a eu un raté sur la quantité d’essence, du coup il doit repasser par les stands. Puis vient mon relais, je suis bouillant comme tout, je pars, ouahou, ça y est c’est partie, je me sens bien, je roule bien dans un petit rythme, mais on remonte petit à petit sans problème, je descends de la moto bien, sans être fatigué, puis on continu notre chemin tranquillement l’objectif c aucune chute. Tout se passe bien, on rentre dans la soirée, je suis toujours assez bien, le gars qui s’occupe des pilotes vient me voir et me dit que ça va se jouer dans la nuit que la fin de nuit est une charnière, je vais donc doubler un relais car les autres pilotes sentent la fatigue monter, ils pourront se reposer plus longtemps. Ok ça me plait. Sinon la soirée et le début de nuit se passe bien à part une petite bricole sur un de mes relais, la poignée de gaz commence à se barrer, j’ai du accélérer la moitié du relais avec 2 doigts car après c’était dans le vide, quand je suis rentrer pour l’autre relais ils m’ont traité de malade, ça m’a fait bien rigoler. Puis arrive 4h du mat, ça y est je dois partir pour mon double relais, pneus neufs, je suis chaud, je pars sur un bon rythme assez rapide, je me sens bien, j’arrive à bien visualiser mes repères à part celui de la ligne droite, c’était tendu mais bon ça l’a fait, je rentre au bout d’une heure pour refaire le ravitaillement, puis je repars, gaz, mais déjà au bout d’une 1h 30, ça tire de partout, je décide de baisser le rythme et je fini le relais tranquille. C’est magnifique le roulage de nuit, on peu admirer la grande roue, les feux tout autour du circuit. Quand j’arrive après 2h de roulage, ils sont obligés de me sortir de la moto, je pouvais même pas lever la jambe, les gars me sortent la combis etc…, je pars direct au kiné, je crois qu’on sort 16e de la fin de nuit. Le soleil se lève sur le circuit Bugatti, je relis sans cesse tout les mails envoyés des uns et des autres que je remercie du fond du cœur, y’a plein de spectateurs qui dorment dans les tribunes avec les sacs de couchage etc.., c’est super rigolo. Je me suis bien reposé car je savais que j’allais allonger mes relais et en doubler un autre avant la fin. Mais bon j’étais bien physiquement et surtout le mental avais pris le dessus sur la fatigue, et vu que les autres pilotes étaient très fatigués, je roule donc jusqu'à 14h 30, et là on commence à lâcher la pression, on est 18ème et on ne peut plus être rattrapé ni reprendre d’autre place, alors on commence à se marrer en mettant des bêtises au panneautage et j’en passe des vertes et des pas mûres…..,je perd mon sliders droite dans le relais en plus ,bonjours la galére j'ai un joilie trou a la combarde. puis arrive le dernier relais du potes, il roule tranquillement, puis vient les 5 dernières minutes, tout le monde lève le rythme, puis le damier, Tristan, le pilote qui fini s’arrête devant nous et burn la fumée sort de partout, les larmes de joie coulent, on se prend tous dans les bras, puis on se retrouve tous dans le box pour déboucher le champagne, les larmes recoulent encore de bonheur et les mots du team manager et du responsable font plaisirs.
Ce fut une expérience formidable avec pleins de gens passionnés, amoureux de ce sport, de copains, du soutient des gens qui comptent pour moi et qui on pensait à moi, que je ne remercierais jamais assez encore.
Je tiens à remercier tout le TEAM FLEMBBO, et la concession YAMAHA LEADER TEAM de Vitry sur Seine qui on fourni un travail de titans, de bons repas, des kinés, et surtout pour m’avoir fait confiance et m’avoir permis de vivre cette expérience extraordinaire etc……
Je remercie également mes responsables de boulot car sans leur compréhension rien ne serait possible.et tous les copains et copines qui ont envoier des textos ou messages directement recus dans le box durant le course et tout les message de soutient que je decouvre sur les forum etc..
merci du fond du coeur a tous
Merci Ă tous.
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ben perf j'ai tout suivit depuis mon lit a l'hopital ,c'etait beau .
